dimanche 2 novembre 2008

Il n'y a qu'une seule façon de dire OUI....

Dans les magazines, l'accostage ressemble parfois à une laborieuse opération araignée du soir (espoir)..mais elle a toujours la même fin: FINIR A DEUX...
On nous martèle qu'il est tellement difficile de trouver un partenaire (un CDD à transformer en CDI...pas un intérim, entendons nous bien )....que les écrits subliment n'importe quel Tartempion en super héros dès lors qu'il:
1/ nous tient la porte (parce qu'il ne manquerait plus qu'en plus on se prenne la porte en pleine face juste au début du repas!),
2/ soutient une conversation normale (cad sans bailler, se ronger les ongles ou parler tuning)
3/ nous invite à dejeuner (et de plus en plus quand le serveur se pointe avec le TPE et demande: 'Alors on fait comment?'..j'ai juste envie de lui demander s'il a déjà lu le manuel de base du gentleman du XXI eme...et accessoirement d'autres trucs moins glamour que la morale semble réprimer...)
4/ ne pense pas qu'on va lui servir de dessert sous prétexte qu'il nous a offert le plat principal...(ou en tous cas a l'élégance d'éviter de le manifester de manière ostensible)
Sauf que ce qu'on oublie de nous dire c'est que malgré TOUT ça (et oui certains hommes réussissent les 4 épreuves -une minute de silence pour le super héros, en voie d'extinction, espèce à protéger- parfois même avec mention....) il arrive parfois qu'on ne soit pas intéressée (mais alors juste pas du tout) par autre chose qu'une bonne discussion autour d'un repas sympa..et dans ces cas là, ils sont où les articles pour nous apprendre à éconduire gentiment (mais EXPLICITEMENT) le super héros, hein ???? je repete " ils sont Où???? "
Et bien, nulle part...On se présente tellement comme des Bridget prêtes à accepter tout et n'importe quoi, que JAMAIS au grand JAMAIS on nous apprend à rester gentille mais ferme...
Résultat: quand on invite le monsieur au restau (sous entendu: je ne te dois rien...pour le dessert, Bob tu peux te brosser), de son oeil torve il commence à nous imaginer en religieuse à la vanille....quand on biaise à ses réflexions tendancieuses (et Dieu sait que c'est parfois pas l'envie de hurler devant le manque d'imagination masculine qui me démange !!) il prend ça pour de la timidité....et quand on annonce qu'on a déjà une couette humaine (et qu'on échangerait pas contre un modèle de saison) ..il nous explique qu'en fait lui c'est juste un drap...
Alors pour décliner l'offre, au lieu de rentrer dans des joutes verbales stériles (qui, by the way ne semblent pas percuter le jeune homme qui ne s'attendait pas à une épreuve en guise de préambule et qui peine un peu avec le 2ème degré), il m' a été conseillé (NB: Ne vous meprenez pas, les hommes entre eux ne se font pas de cadeau...c'est pas mieux que chez les nanas et ça, aucun magazine ne le dit....D'ailleurs je vous le demande....à quoi servent ces magazines?) d'utiliser le GROUND ZERO ... de la communication synchrone ....un NON franc et massif à toute proposition...
PS/ "Penser, c'est dire "non"."...ça le fait pas, comme ground zero, hein????

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