lundi 2 août 2010

On a retrouvé Bambi....

( & je ne parle pas de MJ...rest in peace)
Au Pays des Cerfs empaillés, le moins que l'on puisse dire c'est que les bestioles je les préfère 1/ hors de mon assiette 2/ hors de ma vue et depuis peu 3/ loin de ma progéniture ...bref, si je dois cohabiter je préfère laisser une grande distance -dans les mille bornes- et je les préfère en vie SAUF que dans la vraie vie ça ne se passe pas comme ça ....
Déjà que je dois m'estimer heureuse de ne pas avoir à bouffer la bestiole (même si l'odeur tenace du gibier me donne l'impression de participer au carnage), jusqu'à hier je n'avais pas réalisé ma chance de ne devoir supporter que son regard (taxidermié certes, mais bon, elle a du souffrir cette pauv' bête - qui plus est poussiéreuse...) ...
Parce que ça c'était avant le drame...Avant que le père de l'homme (que définitivement je ne me pourrai jamais appeler beau-papa....) décide que son petit fils devait faire ami-amie avec la bestiole (faut pas l'appeler le cerf parce qu'en fait c'est une biche -comment est ce que j'aurais pu faire la différence moi? ...ce n'est pas comme une paire de Louboutin...y a pas de semelle rouge dessous- et faut pas l'appeler Bambi parce qu'on va traumatiser notre gnome -et moi aussi du coup- ...quoique je m'interroge sur le degré de traumatisme quand on voit pendouiller au mur un tiers d'animal .....et qu'un jour on devra expliquer que les deux autres tiers nous ont servi de repas de fête....-pour le psy, j'vais directement prendre un forfait de 24...)
Et voila que MON fils, que je pensais être un peu raisonnable (et le fait qu'il n'ait que 9 mois ne change rien....faut pas déconner y a pas d'âge pour détester le mauvais goût) a passé le plus clair de son temps à grogner sur son grand père pour aller caresser ce truc immonde, complètement conquis par cette peluche pendant que je m'efforçais 1/ de faire diversion et 2/ de javelliser ses mains ....mais surtout de faire comprendre au grand père que je ne militais pas pour la chasse (euphémisme euphémisme....surtout qu'après faudra parler pêche....bref le rêve!)
Mais au lieu d'avoir gain de cause, j'ai du finir par baisser les bras (mais pas la garde en ce qui concerne la javellisation des mains et la lutte contre la bestiole au regard qui fend le coeur) et quand j'ai vu que le petit appelait son grand père d'un grand cri et tendait les bras, souriant, vers mon cauchemar de Noël et autres fêtes familiales....j'ai compris qu'il allait falloir la jouer plus fine....
Peine perdue....Je n'avais pas prévu que si je privais mon fils de Bambi, son grand père allait aller chercher Bugs Bunny....
Résultat des courses, je préfère encore la bestiole morte à la myxomatose, la sauce au sang à l'odeur du clapier et le trophée de chasse sur un mur au petit lapin qu'on nommera avant de le voir finir à table coté mangé....Ça c'est noway!!!
Ah la campagne, ses champs, ses chasseurs, ses angoisses...Vive Paris!

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