jeudi 11 mars 2010

Reprise des mondanités

Alors que je commence à sortir la tête de mes cartons de l'eau, j'ai décidé de reprendre une vie sociale
- et par vie sociale je peux éliminer d'office le shopping, depuis que j'ai eu le malheur de regrouper mes 57 paires (plus 6 qui n'ont pas survécu au déménagement) de chaussures dans le dressing (j'en ai encore 57 promis, juré, craché...dès que je retrouve l'appareil photo je vous les montre) depuis l'homme ne s'en remet pas ET je suis interdite d'achats de souliers...autant dire un supplice pour moi et les voyages à Oman et Dubai mais je garde le papotage téléphonique qui fait exploser mon forfait 24 heures...
Alors, pendant que l'homme fait la tournée nocturne des grands Ducs et qu'avec Jules César j'apprends à me battre contre tous les virus du moment (que les moins de 20 ans ont tous dû connaître...) je me cherche une vraie activité mondaine. Rien de tel que la lecture: j'ai du temps et je suis à la maison seule avec mon fils et ses copines les infections bénignes.... donc tout naturellement je me suis dirigée vers la bibliothèque (enfin, maintenant on dit médiathèque, c'est plus moderne).
Comme activité mondaine y pas mieux:
- Primo, y a une carte de membre (trop la classe),
- deuxio j'ai l'impression de faire autre chose que chanter 'Pirouette, cacahuète' (que je masterise assez bien, il faut le dire)...l'homme ayant opposé son veto à la récitation des tables de multiplication (pourtant moi j'adorais ça)
- et tercio je me retrouve dans la vraie vie.

Tellement vraie que je l'ai eu en odorama (et oui, faire de l'huile c'est un art!) ....Et les odeurs fortes depuis ma grossesse j'ai du mal.

La question se pose: Pourquoi les lecteurs des bibliothèques (enfin, mediathèques, pardon...) sont ils sales??? faut il être sale pour être un pseudo-intello (ben non!). Du coup je l'ai eu doublement mauvaise après l'homme qui m'avait refusé l'achat de deux bouquins sous prétexte que je risquais la déprime (NDLR: le dernier Naouri et celui de Badinter...très déprimant au demeurant...) et qui m'a presque obligée à aller chercher des bouquins dans ce nid à microbes -je sais, la mauvaise foi n'a pas disparue non plus avec la grossesse).
Mais la bibliothèque, comme mondanité c'est pas super fun et surtout il n'y a pas d'échange...du coup, j'ai décidé de me lancer dans la rééducation périnéale (les nanas comprendront...). Comme mondanité interactive je n'ai pas encore trouvé mieux (ni plus surprenant). Au moment des présentations (une véritable surprise les présentations, au demeurant), j'avoue que j'ai été contente de tomber sur une nana. Mais c'est quand elle m'a donné la sonde (une espèce de joujou à renvoyer mon canard au placard) que j'ai compris que finalement les mondanités c'est très surfait et que je ne suis peut être pas encore prête pour ce genre d'activités.....

1 commentaire:

Anne a dit…

La rééducation, raconte ! On reste un peu sur sa fin / faim ?!